Visite au musée des moulages
Par : Nicolas Salin et Valentin Besnard ( 3e 5)
Article mis en ligne le 6 février 2020

Compte rendu sur la visite au musée des moulages.

Le mardi 14 Janvier après-midi, les élèves de l’option grecque accompagnés de Mme Bessières et de M. Arrouch, sont allés au musée des moulages de l’Université Lumière Lyon 2, situé cours Gambetta.

  • Présentation du lieu
    Le musée des moulages, inauguré en 1899 par l’université de Lyon est à l’origine consacré à l’enseignement artistique et archéologique aux universitaires. Il regroupe près de 1600 reproductions et moulages en plâtre d’œuvres de la Grèce archaïque au XIXe siècle. Il témoigne de la richesse et de l’évolution des différents courants artistiques dans la représentation du corps humain.
  • Arrivée
    A l’arrivée dans le musée, nous avons été surpris par l’imposante statue de Laocoon qui en ornait l’entrée. Le musée semblait neuf après sa rénovation en 2017. Deux guides se sont ensuite présentées à nous.
    Dans un premier temps elles nous ont présenté le musée, son histoire et son imposante collection de moulages. Peu de temps après, elles nous fait découvrir d’ancestrales méthodes artisanales de moulages au plâtre, un métier alors répandu au XIXe siècle.
  • La visite
    Lors de la visite, nous avons appris qu’à la période des grecs archaïques, ils représentaient souvent les femmes habillées (comme les statues de Corée qui servaient d’offrandes au dieux).
    Au fur et mesure, ils ont commencé à les dénuder en cherchant un prétexte pour les représenter nues (comme Aphrodite qui est représentée nue pour montrer sa sensualité, sa beauté). A la période hellénistique, la représentation de la femme était moins stricte comme le montre la statue d’Aphrodite nue et de Cupidon (se trouvant sur son dos).
    Nous avons aussi appris que l’homme était quasiment toujours représenté nu (surtout les hommes sportif, les dieux ou les héros grec).
    Au fur et à mesure la représentation s’est améliorée passant d’un corps mal proportionné aux muscles démesurés (Grèce archaïque) à des corps plus réaliste (Grèce classique et hellénistique).
    Les statues étaient maintenues à l’aide de troncs sculptés à cause de leurs poids conséquents.
    Un sculpteur nommé Polychlète a écrit un livre « Le canon » qui indique les proportions et mesures à suivre pour représenter la sculpture d’un homme physiquement parfait.
  • Atelier
    Avant de quitter le musée nous avons habillé deux de nos camarades avec des épingles (fibules) et un tissu afin de reproduire les habits de l’époque (tel que le péplos,l’himation et le chiton).

Nicolas Salin & Valentin Besnard